C’est la partie la plus couteuse de cette réfection.

Les peintures doivent en effet être confiées à des professionnels habilités à restaurer les églises et chapelles.

Si le mur à l’est garde tout son éclat, celui du couchant est à reprendre. Décors floraux et végétaux sont à repeindre entièrement sur le mur de gauche, coupole sur pendentif avec représentation d’un ciel étoilé à rafraîchir, tableau du maître autel galbé à restaurer, motifs au pochoir 4 couleurs…

décors floraux à l’est très bien conservés, et ceux du mur ouest à restaurer

Le début de l’année a été bien difficile… doutes, incertitudes, et parfois même découragement.

Le budget nécessaire à ces travaux est estimé à 45 000 € ! 

Pour réunir cette somme, l’association poursuit ses actions et lance un appel aux dons avec la Fondation du Patrimoine.

Jean-Louis, dont toute la vallée connaît le talent et Armelle Filliol, experte diplômée et orfèvre en matière de rénovation d’églises, ont accepté nos propositions.

Ensemble, ils ont accompli un travail extraordinaire.Au sommet de leurs échafaudages, ils ont décapé avec patience et amour et retrouvé des merveilles.

Deux dates sont retrouvées : 1809 et 1888. Nous en déduisons que les peintures originelles datent de 1809 et qu’une première restauration a été faite en 1888.

En grattant les peintures abimées, ils ont retrouvé les motifs et les couleurs que la rénovation un peu simpliste de 1888 avait recouvertes.

Les motifs sur fond mauve que nous connaissions ne sont pas originels et recouvrent des drapés et des paniers fleuris.

En respectant techniques et matériaux traditionnels, ils leur ont redonné leur éclat premier, sauvegardant ainsi, dans les meilleures conditions, un élément essentiel de notre patrimoine culturel.

De l’avis des artisans qui ont œuvré à la rénovation, la chapelle du Mollaret comporte des éléments décoratifs très intéressants.

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